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Epilepsie

Lépilepsie ?

QU’EST-CE QUE L’ÉPILEPSIE ?

Le mot « épilepsie » vient du grec « epilambanein » qui signifie « attaquer par surprise ». Ce n’est pas une maladie mentale, bien qu’elle fasse encore l’objet de beaucoup de croyances et de préjugés.

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique définie par la répétition spontanée de crises provoquées par l’hyperactivité extrême d’un groupe de neurones (cellules nerveuses) dans le cerveau. Ces crises soudaines sont le plus souvent de courte durée et leurs manifestations ne sont pas toujours celles qui viennent spontanément à l’esprit lorsqu’on évoque cette maladie.

Une seule crise de type épileptique ne suffit pas pour dire qu’une personne souffre d’épilepsie. Il n’est pas rare que ce type de crise survienne une seule fois chez une personne et ne se reproduise jamais. Dans ce cas, la personne ne souffre pas d’épilepsie. Seule la répétition des crises permet de définir une épilepsie.

L’épilepsie est la maladie neurologique la plus fréquente après la migraine. Elle peut provoquer des crises de convulsions parfois impressionnantes.

Pourtant, l’épilepsie est une maladie peu sévère pour environ les trois-quarts des personnes qui en souffrent.

Le diagnostic et le traitement de l’épilepsie ont fait des progrès considérables : aujourd’hui, avec un traitement équilibré et bien suivi, une personne épileptique peut mener une vie normale à condition de respecter certaines règles.

L’épilepsie peut cependant avoir des répercussions psychologiques et sociales, notamment chez les enfants.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE CERVEAU LORS D’UNE CRISE D’ÉPILEPSIE

Le cerveau est constitué de cellules nerveuses, appelées neurones, qui communiquent entre elles par des signaux chimiques et électriques.

Lorsqu’un groupe de neurones est soudain, pour une raison ou une autre, le siège d’une activité électrique excessive et désorganisée, cette activité électrique va se propager aux zones du cerveau avoisinantes, voire à l’ensemble du cerveau. Tout se passe comme si le cerveau, soudain soumis à une sorte d’orage électrique, cessait de fonctionner normalement : c’est la crise d’épilepsie. Après quelques minutes, l’orage se calme et la crise d’épilepsie cesse.

Selon la zone du cerveau où se produit cette hyperactivité électrique, les symptômes seront différents. L’épilepsie est dite « partielle » ou « focale » (du latin focus : foyer) lorsqu’une partie seulement du cerveau est l’objet de cette activité électrique excessive. L’épilepsie est dite « généralisée » lorsque l’ensemble du cerveau est touché.

QUI EST TOUCHÉ PAR L’ÉPILEPSIE ?

On estime qu’il y a environ 450 000 personnes épileptiques en France (soit dix fois moins que les quatre millions de personnes souffrant de migraines). Près de 40 millions de personnes souffrent d’épilepsie à travers le monde, avec une légère prédominance masculine.

L’épilepsie peut débuter à tout âge. Elle apparaît cependant plus fréquemment aux âges extrêmes de la vie, chez l’enfant et chez les personnes âgées. Plus de la moitié des épilepsies commencent pendant l’enfance : chaque année, environ 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chez l’enfant.

Chez les seniors, l’épilepsie peut être provoquée par des lésions du cerveau, par exemple à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’une tumeur. Cependant, pour près de la moitié des cas d’épilepsie chez la personne âgée, aucune cause précise n’est retrouvée.

Lorsque le traitement est bien supporté, ces épilepsies sont de faible gravité. Cependant, la mauvaise tolérance des traitements antiépileptiques reste le problème principal chez la personne âgée, le plus souvent à cause d’autres maladies ou d’autres traitements qui compliquent la prise en charge de l’épilepsie.

LES CRISES D’ÉPILEPSIE PARTIELLES :

Les crises d’épilepsie sont dites « partielles » ou « focales » lorsque l’hyperactivité électrique ne touche qu’une zone localisée du cerveau, sans s’étendre. Dans ce cas, la personne reste consciente. Ces crises partielles sont dites « simples » lorsqu’elles provoquent des symptômes discrets comme des hallucinations (tous les sens peuvent être touchés), des contractions musculaires, des fourmillements dans les membres ou des bouffées d’émotion inattendues. Les crises partielles sont dites « complexes » lorsqu’elles se traduisent également par un regard fixe, des gestes répétitifs et sans raison d’être, ainsi qu’une impossibilité de se souvenir clairement de ce qui s’est passé pendant la crise.

QUE FAIRE FACE À UNE CRISE D’ÉPILEPSIE ?

Il est impossible d’arrêter une crise qui a débuté et il faut donc la laisser passer en apportant son soutien au patient.

  • Placer la personne en position latérale de sécurité dans un espace dégagé pour éviter les risques de blessure.
  • Desserrer ses vêtements, lui placer si possible un vêtement replié sous la tête, lui enlever si besoin ses lunettes, rester auprès d’elle et la laisser récupérer après la crise.
  • Il peut être intéressant pour le médecin de noter la durée de la crise.

LES CRISES D’ÉPILEPSIE GÉNÉRALISÉES :

Les crises d’épilepsie sont dites « généralisées » lorsque l’hyperactivité électrique s’étend de sa zone d’origine à l’ensemble du cerveau. On distingue quatre types de crises d’épilepsie généralisées. Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d’ « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l’irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».

Les absences, autrefois appelées « petit mal », touchent essentiellement les enfants entre cinq et douze ans. Il s’agit d’une crise d’épilepsie sans convulsion : la personne perd le contact avec son entourage pendant quelques secondes, son regard est dans le vague et elle peut cligner des paupières. Ce phénomène peut se répéter plusieurs fois par jour ou, parfois, par heure. Les parents et les enseignants pensent parfois que l’enfant est un rêveur souvent dans la lune.

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Chez les enfants, les épilepsies généralisées sont également :

  • soit idiopathiques (épilepsie myoclonique bénigne du nourrissonépilepsie absence de l’enfantépilepsie myoclonique juvénile et épilepsie grand mal du réveil),
  • soit non idiopathiques (épilepsie myoclono-astatique et syndrome de Lennox-Gastaut).